Le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait deux États indépendants, l’un juif et l’autre arabe, et un statut particulier pour Jérusalem sous contrôle international. L’attaque arabe contre l’État d’Israël proclamé en 1948 conduisit à la guerre israélo-arabe qui s’achève sur les accords d’armistice de 1949 et un partage de la ville de Jérusalem suivant la ligne de front, entre sa partie orientale (dont la vieille ville) sous contrôle jordanien et la partie occidentale sous contrôle israélien.
Pendant 19 ans, la vielle ville de Jérusalem est restée sous autorité jordanienne. La présence juive fut interdite y compris sur les lieux saints du judaïsme. Des profanations de synagogues et de cimetières y ont été rapportées également.
Lorsque Tsahal reconquiert Jérusalem-Est à l’issue des combats de la guerre de 1967 (le 28 Iyar 5727), Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-le-feu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset reçoit la proposition de loi gouvernementale sur l’administration de Jérusalem dès le 27 juin.
Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme « Yom Yeroushalayim ». Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints.
Comme pour Yom Haatsmaout, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, Yom Yeroushalayim devrait être célébré dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.
Source : Wikipedia
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